Le Gnaoua Festival Tour s’est ouvert, vendredi soir à Essaouira, avec une parade à la rythmique mystico-gnaoui accompagnée d’arts folkloriques populaires, à l’image de la séculaire et riche pluralité culturelle marocaine.
Après deux années d’absence imposée par le Covid-19, le Maroc relance les grands festivals de musique qui ont fait sa réputation sur la scène culturelle internationale.
L’incontournable rendez-vous gnaoui s’est ainsi lancé, avec la singulière déambulation dansée, typique du Festival Gnaoua, outre la fameuse parade qui sillonne les ruelles en creux, de la cité des Alizés, où dévalent les résonances de cet art musical.
Rehaussé par la présence du Conseiller de S.M. le Roi et président-fondateur de l’association Essaouira-Mogador, M. André Azoulay, ce bal d’une profondeur fusionnelle a également vu la présence du ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, du directeur général de la MAP, Khalil Hachimi Idrissi et de la directrice de production du festival, Neila Tazi.
Cette manifestation musicale a également vu la présence du gouverneur de la province d’Essaouira, du président du conseil communal, outre des ambassadeurs et représentants de missions diplomatiques au Maroc.
A l’occasion, M. Bensaid a réitéré la place incontournable du festival dans l’espace culturel mondial qui, par son édition spéciale dans un format itinérant, ne fait que réaffirmer le choix de cette manifestation dans la promotion de l’une des multiples facettes de l’identité culturelle plurielle du Maroc, à savoir la musique gnaouie.
Il a en outre affirmé l’engagement de son département à poursuivre son soutien à l’organisation des prochaines éditions du Festival.
De son côté, Mme Tazi a indiqué que l’esprit de persévérance qui caractérise le festival a poussé à maintenir ce rendez-vous incontournable gnaoui dans un format itinérant.
Elle a ajouté que l’inscription de l’art gnaoua au patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO est une consécration qui se célèbre, d’où la tenue de cette manifestation dans une édition spéciale. “Au Maroc, la vie culturelle, notamment certains festivals devenus emblématiques, repose sur un socle solide et prometteur. Elle représente un +soft power+ considérable pour le pays”, souligne l’organisatrice du Festival Gnaoua et Musiques du Monde, lancé en 1997 à Essaouira
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